«Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre.» Winston Churchill Le SARS-CoV a beaucoup...
Le courrier du médecin vaudois, une lecture au masculin.
Nous les femmes, représentons environ 60% des médecins sortant des bancs de l’université.
Nous sommes donc majoritaires et le phénomène n’est pas récent.
Et pourtant… Suis-je la seule, numéro après numéro, à feuilleter les pages du CMV, oscillant entre le dépit et l’agacement ? Si peu de portraits ou d’interviews de femmes, si peu de présidente de groupement, si peu de présidente, vice-présidente ou secrétaire générale de la SVM (aucune pour les derniers !).
La direction de la SVM est masculine. Le comité largement masculin. Et cela se ressent. Les hommes recrutent ceux qui leur ressemblent, donne la parole à ceux auxquels ils s’identifient. Donc encore et toujours des hommes.
Et cela représente très bien le médecin vaudois de plus de 40 ans!
Mais cela ne me représente pas. Cela ne représente pas la femme médecin vaudoise.
Et qu’on ne me réponde pas que les femmes ne sont pas intéressées ! Oui les femmes sont intéressées par des postes à responsabilité ou à donner leur avis: n’a-t-on pas actuellement trois femmes au Conseil Fédéral, cinq au Conseil d’Etat vaudois ?
Alors que faire ? Osons quelques pistes dans le cadre de la SVM.
-Instaurons des quotas de représentation égalitaire. Un minimum de 40 % de femmes dans les pages du CMV, 40% aux organes dirigeants. Allons chercher des femmes, motivons-les, ouvrons leur la porte.
-Créons une commission égalité à la SVM.
-Mobilisons-nous sur des thèmes politiques visant l’égalité.
Parce que nous les femmes médecins vaudoises, ces sujets nous concernent.
Parce que si on ne prend pas le virage égalitaire, quel sera demain le visage de la SVM ? Il aura des traits conservateurs et patriarcaux. Bref le visage du siècle d’avant.